Professeur de Français dans les ghettos de Belfast, auteur d’une thèse en anglais sur l’influence de la guerre sur le comportement des enfants, Patrick Frilet démarre sa carrière de journaliste comme correspondant du journal Libération en Irlande du Nord.

Il intègre peu après l’agence Sipa Press comme photographe. Les reportages s’enchaînent et il se spécialise dans les guérillas, luttes de libération, et conflits sociaux violents : la guérilla au Sri Lanka, l’entrée des communistes au Laos, la révolte Berbère au Maroc, le Front Polisario, les factions Palestiniennes, le Nicaragua, le Salvador, la guérilla maoïste aux Philippines, les mouvements autonomes en Europe.

Cinq ans plus tard, devenu photographe indépendant, Patrick Frilet se consacre à des sujets magazines qui exigent parfois plusieurs mois de travail : les trottoirs de Manille sur la prostitution des enfants, les gangs de Los Angeles, les Indiens Navajo, les tribus Afars de la Corne de l’Afrique vont être publiés par les plus grands magazines internationaux.

En 1988, il est même le premier photographe occidental à pénétrer en Corée du Nord. Et en 1990, il crée à Paris la première école de photojournalisme en Europe, pour pouvoir transmettre sa passion à des photographes du monde entier.

En 1995, il publie un livre pédagogique intitulé « Photojournalisme, le guide », avec le photographe Yan Morvan, qui est encore aujourd’hui un ouvrage de référence.

C’est avec cette fibre de photojournaliste et de « transmetteur » qu’il emmène aujourd’hui des clients en ateliers-photo à travers le monde. Des séjours qui inaugurent une nouvelle manière de voyager : regarder, anticiper, cadrer, se servir d’un boitier, et surtout aller au devant des autres.

Patrick Frilet fait bénéficier les photovoyageurs de ses repérages, de ses connaissances du terrain et de ses réseaux.

On peut voir une partie de ses clichés sur le site de l’agence hemis.fr en tapant Patrick Frilet dans le champ de recherche.

Voyages de Patrick Frilet